Là-haut
(on clique sur chaque photo pour l'avoir en plus grand)
Là-haut, on voit et on vit des choses extraordinaires. On se surpasse, on se surprend, on sait que l'on est pas vraiment à sa place. Mais toujours on y retourne quand on a été pris de surprise par la montagne.
Cairn au dessus du refuge Adèle Planchard
Levé de lune sur le glacier de la plate des agneaux. C'est ... magnifique et sans retouche.
Levée de Lune II
Je ne m'en lasse pas. Les couleurs, la montagne, la rudesse, la beauté si particulière de la roche et de la glace. Je me sens invité et accepté.
La grande ruine, vue d'ensemble
Je n'irai pas faire l'ascension de la grande ruine, je me contenterai de marcher haut sur le glacier.
Épuisant et de courte vue. On a besoin de se mettre le plus debout possible pour y voir le plus loin possible Mais on est toujours trop petit pour vraiment su rendre compte.
Tous petits et si grande. Le Glacier supérieur des agneaux donnant sur la grande ruine.
C'est le danger principal. Ici , les crevasse sont bien visibles. Il faut seulement les contourner. On se retrouve facilement dans un labyrinthe de glace d'où je suis ressorti fourbu et tout sourire.
Attention, ne jamais croire que c'est facile même si ça peut l'être !
Vue sur la barre des écrin face nord. c'est beaucoup plus grand que l'on peut se l'imaginer sur une photo. je n'ai pas su rendre l'échelle. Mais comment aurais-je pu ?
Tout au fond, le refuge qui peut accueillir une bonne soixantaine de personnes. l'accueil est sympa, l'environment est grandiose.
Dans la montagne, on y est invité et accueilli sans chichi. Et gaffe aux erreurs, la marge est étroite, l'erreur vite arrivée, peu souvent pardonnée.
Pardonnée ? Par qui ? Par soi-même. La montagne elle s'en fout de nos erreurs...
En bas, tout en bas, c'est environ 1500m plus bas. Parfois, on a vue sur le vallon. On en profite pour faire le point sur le chemin que l'on a parcouru pour arriver jusqu'ici.
C'est toujours des moments intenses que je savoure longuement.
Arf ! Ce n'est pas humain, c'est certain.
Ce n'est pas humain, mais j'y suis bien. Étrange...
La lune est toujours présente, le soleil se lève.. mais ça ne durera pas... le soleil a rendez-vous avec la lune mais...
Un levée de soleil en montagne a toujours quelque chose de particulier. On le voit précédé du levé du jour. Et l'astre apparaît. Et la lumière devient crue, violente.
Ça fait déjà des heures que l'on est parti. il ne faudra pas trop tarder à rentrer. Le soleil, ça chauffe. Et la glace, ça fond.
La place de l'homme
La haute montagne n'est pas faite pour l'homme mais elle lui laisse tout de même une petite place de temps en temps.
C'est cette place, toute petite, cette place d'invité qui me fait me sentir vivant et plus proche des miens.
Notre place si petite et si éphémère. Profitons en au mieux.
Une vue panoramique pour avoir une vue d'ensemble... de ce côté-ci.
Une autre vue d'ensemble.. mais alors, ce n'est pas une vue complète.. Bah non. Ca, je ne peux pas. Je suis trop petit.
Le rocher au premier plan se côte en 20 ou 30 mètres. La grande ruine a une élévation de plus de 100 mètres (c'est le pic le plus haut d'où part la langue glacière). Et moi la dedans ? Je suis comme une fourmi faisant attention que je géant ne m'écrase pas :).
En tout cas, c'est à refaire et cette fois-ci j'espère que je n'irai pas seul.